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Maladies cardiovasculaires, quels progrès espérer ?

01.02.22
En dépit de progrès thérapeutiques réels ces cinquante dernières années, les maladies cardiovasculaires demeurent la première cause de mortalité chez les femmes et les plus de 65 ans.

Pour endiguer ces maladies du mode de vie, il s’agit aujourd’hui de mieux gérer le patrimoine santé de chacun en privilégiant une activité physique régulière, une alimentation saine et la lutte contre le tabagisme.

cardio

Chiffres

400 : c'est le nombre de personnes qui décèdent d’une maladie cardiovasculaire chaque jour en France.

Contexte

● Les maladies cardiovasculaires regroupent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux.
Elles recouvrent des maladies très diverses et graves : les infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance cardiaque, les maladies vasculaires périphériques…

● Elles sont causées, pour une large part, par l’athérosclérose, qui se caractérise par le dépôt de plaques composées essentiellement de cholestérol sur la paroi des artères.

● Au total, plus de 1 million de patients sont hospitalisés pour une maladie cardiovasculaire, dont 110 000 pour un accident vasculaire cérébral et 60 000 pour un infarctus du myocarde.
L’insuffisance cardiaque concerne 2,3 % de la population et 10 % des plus de 75 ans.

● Malgré une diminution de la mortalité depuis quarante ans grâce à la prévention et aux progrès thérapeutiques, avec notamment la généralisation de médicaments tels que les antihypertenseurs ou les statines, certaines données sont inquiétantes.
On assiste notamment à une augmentation de 5 % par an du taux d’hospitalisation pour un infarctus du myocarde chez les femmes de 45 à 54 ans.

Enjeux

● Hormis l’hérédité, le sexe et l’âge, ces maladies ont toutes en commun un certain nombre de facteurs de risque individuels dont certains sont modifiables, comme le tabagisme, l’hypertension, le diabète, la sédentarité, l’hypercholestérolémie, l’obésité, la mauvaise alimentation.
Il faut y ajouter des risques psychosociaux plus difficiles à combattre : mauvaises conditions de travail, isolement social…

● Il est également primordial d’anticiper le vieillissement de la population.
En effet, l’augmentation de la population âgée entraînera de nouveaux cas de maladies cardiovasculaires et augmentera de près de 18,6 % le nombre de personnes bénéficiant du dispositif des ALD (affections de longue durée).

● Mieux identifier et cibler les patients à haut risque cardiovasculaire est encore aujourd’hui un enjeu majeur.
Ainsi, en France, près de 1 adulte sur 3 souffre d’hypertension, dont la moitié sans le savoir, et on estime que 700 000 diabétiques ne connaissent pas leur état.

● Un axe important sera de développer de nouvelles approches pharmacologiques fondées sur une meilleure connaissance des mécanismes physiopathologiques des maladies cardiovasculaires, sur l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques mais aussi sur la découverte de marqueurs d’efficacité ou de tolérance (pharmacogénétique).
Autre axe de recherche : la thérapie cellulaire destinée à la préservation/régénération du tissu myocardique.

Nos Actions

● Avec 234 essais cliniques à promotion industrielle en cours en 2018, les entreprises du médicament poursuivent leurs investissements dans le domaine des maladies cardiovasculaires.

● Elles participent activement à la recherche de nouvelles voies de prise en charge des maladies cardiovasculaires, dont la mise au point d’une thérapie génique contre l’insuffisance cardiaque.

● Elles sont parties prenantes d’une véritable filière cardiovasculaire, associant 14 équipes de recherche françaises et cliniciens au sein du PARCC (Paris-Centre de recherche cardiovasculaire) de l’hôpital Georges-Pompidou.