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Prix "Talent de Patients" : de nouvelles contributions

05.09.19
Présentation de six nouveaux témoignages
Talent de patients

Quand la mer se retire de Aurélie BROUSSE
Pièce radiophonique de 54 min.

À la veille de ses 34 ans, Aurélie apprend qu’elle est gravement malade. Un an après l’annonce de cette maladie, c’est ici que commence l’histoire. Une histoire vivante, une histoire animée, pleine d'humour et de joie, autour des moyens qui mènent à la résilience lorsque le fil vient à lâcher. Un récit sonore sur la catastrophe, sur la maladie, sur la vie, sur la mort et sur ce qu’il y a entre.
Depuis l’autre côté du miroir, Aurélie s’est vue, à la fois très proche et à la fois très éloignée d’elle-même, comme si elle regardait une autre femme vivre ce qu’elle traversait. À l’aide d’un micro elle se met à distance. Elle tente de faire d’elle-même un objet curieux, un objet d’étude. Elle se dédouble alors pour mieux se protéger et finit par se rencontrer. Ensemble avec Pierre, son compagnon, ils tissent la toile d’un récit coloré qui traverse le temps, à la recherche de l’existence et d’une vérité qui leur appartient.

Pour plus d'informations : https://www.babelfishasbl.com/#/catastrophe/


Haut le Poumon ! 20 haikus vers la guérison de Corinne SABATIER

"Cette découverte du haïku par la lecture dans un premier temps, puis l'écriture ensuite, m'a permis de poser des émotions et des instants qui ont marqué cette année 2018.
Ces vers ont participé à mon bien être lorsque j'ai traversé des moments difficiles et ont aussi potentialisé ma joie et mes espérances. Je souhaiterais qu'en les partageant, ils permettent à d'autres malades ou aidants de passer les épreuves en sachant qu'au bout il y a un véritable espoir de vivre encore de grands moments dans le cancer du poumon.
"

Le haïku est une forme de poésie littéraire composée de dix-sept syllabes réparties en 3 vers qui se décomposent en 5,7 et 5 syllabes.

Chaque poésie est illustrée par une image (photo, peinture, dessin...).

 

Pensées malades de Sébastien GRAPPE

"Je ne dirai pas que c’est bien de souffrir, mais quand on a une vie toute bien faite, on ne pense pas assez loin, assez profondément, on vit peut-être plus superficiellement. J’écrivais un tout petit peu, une page et puis après je ne savais pas comment continuer, je perdais l’envie et j’oubliais presque ce que j’avais commencé. Quand Christelle [la biographe hospitalière de Traces de Vies] venait, cela m’obligeait à continuer, à vraiment faire quelque chose qui tienne.
Il y a beaucoup de choses que je n’aurais jamais dites à personne dedans, ce qui m’embêtait le plus était de rendre les autres tristes à côté, donc, maintenant que ça va, on peut leur dire ou leur faire lire.
"


AVEC de Max KRIEF

Ce texte relate la vie quotidienne d'un malade atteint d'un cancer ORL rare. Les changements physiques du visage comme la modification des sens tels que l'ouïe, le goût, l'odorat, la vue, la voix, ont des conséquences sociales et relationnelles particulièrement délicates. L'humour, l'autodérision et la projection peuvent parfois les atténuer.


La chorale de l’Institut Rafael (première chorale de patients) de Fabienne ACHARD

"J'ai été atteinte d'un cancer du sein en 2004. Passionnée par la musique et la voix, mon expérience du chant et de la chorale m'ont permis de transcender, de grandir, de guérir et de devenir plus forte...
J'aime l'idée aujourd'hui de faire chanter les gens ensemble pour les sentir se connecter, vibrer, respirer ensemble, rechercher leur bien-être, leur puissance, leur énergie, et alimenter le moteur de la résilience...
"

lien : https://www.youtube.com/watch?v=nPGv0Rishv8&feature=youtu.be

 


Ce blanc qui sonne comme un silence de Caroline PIQUET-DI PAOLO

Il s’agit d’un roman qui relate l’épreuve d’une amoureuse de la musique privée de sa passion à cause de la surdité. À travers l’écriture littéraire, ce roman s’attache au thème de la perte d’audition et des perceptions qui lui sont liées. Privé de la musique, le personnage doit la réinventer et ré-enchanter son monde. La surdité y est abordée non pas sous l’angle du handicap mais comme une expérience sensorielle, un autre rapport au monde.
"Témoigner de mon expérience de la surdité progressive permettait d’évoquer la transformation du rapport aux autres qui en résulte. Mais ce qui m’intéressait surtout était de montrer comment on dépasse un handicap ou une maladie et on parvient à réinventer le monde à partir d’une situation douloureuse. Après avoir été confrontée à la surdité de ma fille, j’ai voulu aussi évoquer le cas peu connu des « sourds-entendants » et l’immense espoir que constituent les implants cochléaires, cette révolution médicale qui bouleverse nos connaissances sur les phénomènes de perception."