Sida, tuberculose, paludisme : comment optimiser les programmes d’action ? - LES RENCONTRES FRANCOPHONES DU LEEM
A la veille de la 6ème Conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial pour les années 2020-2022, l’enjeu du renforcement, mais aussi de l’optimisation et de l’efficacité des programmes d’action est crucial. Ce sujet sera d’ailleurs à l’agenda de la réunion ministérielle du G7 Santé à Paris les 16 et 17 mai 2019, porté par la ministre française des Solidarités et de la Santé.
Dans le monde, 2,5 millions de personnes meurent encore chaque année du sida, de la tuberculose et du paludisme. La création de partenariats et la multiplication d’accords internationaux ont permis de diminuer fortement ce fléau depuis le début du XXIème siècle. Cependant, pour atteindre l’objectif fixé par l’OMS de l’éradication de ces maladies à l’horizon 2030, la mobilisation des acteurs de la communauté internationale doit s’intensifier. L’engagement de tous les acteurs, leur synergie et leur complémentarité seront essentiels au renforcement et à l’optimisation des programmes d’action.
Contribuer à la mobilisation internationale
Le Fonds Mondial a besoin de lever au moins 14 milliards de dollars pour accomplir sa mission. Répondre à cet enjeu de santé publique implique de développer des initiatives harmonisées et cohérentes à l’échelle internationale, de renforcer les systèmes de santé, d’impulser de nouveaux partenariats, d’assurer l’efficacité et la pérennité des programmes entrepris sur le terrain.
Afin de partager les expertises des différents acteurs impliqués et de dégager des solutions communes, de nombreux ministres et experts très engagés dans cette cause participeront à deux tables rondes aux Rencontres Francophones du 19 mai à Genève, la veille de l’Assemblée Mondiale de la Santé de l’OMS.
Son Excellence Mme Claudine Talon, Première Dame du Bénin et Présidente de la Fondation Talon, interviendra à l’ouverture de la réunion, après les propos liminaires de Philippe Lamoureux, Directeur Général du Leem, et d’Henri Monceau, Ambassadeur et représentant permanent de l’OIF à Genève (1).
L’objectif de ces rencontres francophones du Leem et de l’OIF sera de porter un message fort d’engagement collectif, en amont de la 6ème Conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial programmée pour le mois d’octobre à Lyon.
Une plateforme d’engagements pour favoriser les partenariats
Les Entreprises du Médicament sont fortement engagées dans la lutte contre les grandes pandémies. On recense à ce jour plus de 150 projets de recherche et développement menés par les Entreprises du Médicament, uniquement pour le sida, la tuberculose et le paludisme.
Au-delà des efforts réalisés en matière de recherche et développement, les entreprises du médicament ont également développé des programmes de terrain en partenariat avec des ONGs, des instituts de recherche et des associations locales. L’objectif de ces programmes d’action : améliorer l’accès aux traitements, mettre à disposition gratuitement des outils de diagnostic rapide, prendre en charge des patients en zones recluses, développer des campagnes de sensibilisation ou de formation dans les écoles...
Contribuant à la mobilisation internationale dans la lutte contre ces trois pandémies, le Leem, représentant les Entreprises du Médicament en France, propose la création d’une plateforme d’engagements de l’industrie de santé pour la lutte contre ces 3 pandémies, en collaboration avec l’IFPMA, Fédération Internationale des entreprises de l’industrie pharmaceutique.
Cette plateforme aura pour objectif, à l’occasion de la reconstitution des ressources du Fonds Mondial, de promouvoir et renforcer les initiatives de l’industrie de santé en encourageant le développement de nouveaux partenariats entre les acteurs publics et privés.
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(1) Programme détaillé des rencontres francophones du Leem en pièce jointe
