Bon usage des médicaments
Les médicaments soulagent, guérissent, prolongent la vie : ils sont une chance pour les patients.
Or chaque année, plus de 10 000 décès, plus de 130 000 hospitalisations et près de 1,3 million de journées d’hospitalisations ont pour origine un mauvais usage du médicament. Dans 45 à 70 % des cas ces accidents seraient évitables. Mauvais dosage, mauvaise prise, non-respect du traitement prescrit, interaction entre plusieurs médicaments... les causes d'un accident lié à un médicament sont diverses et les conséquences loin d'être anodines.
Le bon usage du médicament est l’affaire de tous : industriels, pouvoirs publics, professionnels de santé prescripteurs et dispensateurs sans oublier les patients.
Les entreprises du médicament sont engagées dans le juste usage des médicaments : elles mettent au point des dispositifs visant à maintenir le bon suivi du traitement, elles travaillent sur un meilleur accompagnement numérique des patients, comme par exemple un logiciel destiné aux diabétiques permettant de transmettre à leur médecin leur taux de glycémie et d’ajuster ainsi leur dose d’insuline.
Elles multiplient les programmes associant SMS de rappel, hotlines, programmes de motivation, recherche sur les formes galéniques. Elles fournissent des documents pédagogiques dans le cadre de l’éducation thérapeutique du patient.
Enfin, elles font partie, depuis sa création en 2015, du Collectif bon usage du médicament qui réunit 18 acteurs de la chaîne du médicament (médecins, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, industriels du médicament, acteurs de la protection sociale…) autour de cette cause de santé publique. C’est ce collectif qui a lancé une campagne contre la iatrogénie médicamenteuse chez les personnes âgées. Cette initiative aurait permis d’économiser 185 millions sur le dernier semestre mesuré (entre le 1er semestre 2015 et le 1er semestre 2016)