Comment vont les Français ?
L’espérance de vie en 2022 est en moyenne inférieure de 0,4 an par rapport à 2019.
Contexte
● L’espérance de vie à la naissance, en France métropolitaine, en 2022, atteint 79,4 ans pour les hommes (67 ans en 1960) et 85,3 ans pour les femmes (73,6 ans en 1960). Elle n’était que de 35 ans en 1800, 43 ans en 1900, 67 ans en 1950.
● Au 1er janvier 2023, en France, 21,3 % des habitants ont 65 ans ou plus. Cette proportion augmente depuis plus de 30 ans, elle représente 20,8% de la population de l’Union européenne, contre 17,8 % en 2011. Leur part est même supérieure à 22 % en Italie, en Finlande, en Grèce, au Portugal et en Allemagne.
● Le ralentissement des gains d’espérance de vie à la naissance n’a rien de surprenant. « Il paraît marquant parce qu’il contraste avec l’ampleur des progrès des décennies précédentes, mais la durée de vie plafonnera bien un jour, même si personne ne sait dire quand » décrit le centre d’observation de la société.
Les progrès vont dépendre des progrès médicaux permettant notamment de ralentir les effets du vieillissement et de réparer les organes. Ils résulteront aussi de l’évolution de nos modes de vie (consommation de tabac, d’alcool…).
« L’état de santé dépend pour beaucoup de la quantité d’heures travaillées (durée hebdomadaire et nombre d’années) et de la pénibilité physique au travail. L’essor d’emplois peu qualifiés, dont une partie s’exerce à l’extérieur (comme les livreurs de repas à vélo) va jouer. De nouvelles pénibilités sont-elles en train de naître ? Cette question est essentielle pour comprendre le futur de l’espérance de vie. »
● La crise du Covid nous a montré l’imprévisibilité de l’avenir, malgré les progrès médicaux réalisés ces dernières années. Une catastrophe peut toujours arriver. Et des traitements également, comme l’a montré la prouesse du développement des vaccins en moins d’un an. Rien n’est acquis, tout est possible.
