Journée mondiale de la maladie de Parkinson
Dans cette maladie neurologique, caractérisée par une dégénérescence progressive des cellules nerveuses de certaines régions du cerveau, les progrès réalisés en neurosciences ouvrent de nouvelles pistes de recherche. Tant pour ralentir son évolution que pour tenter de la guérir.
La maladie de Parkinson se situe au 2eme rang des maladies neurodégénératives après la maladie d'Alzheimer et autres démences.
L'âge est le principal facteur de risque de la maladie : la maladie de Parkinson est exceptionnelle avant l’âge de 50 ans ; sa fréquence augmente ensuite fortement avec l’âge. L’âge moyen au début des traitements se situe autour de 75 ans, même si environ 15 à 20 % des nouveaux malades sont âgés de moins de 65 ans. (Santé publique France)
L’exposition aux pesticides, principalement dans un cadre professionnel et agricole, est associée à un risque augmenté de maladie de Parkinson dans plusieurs études.
Aucun médicament ne peut aujourd’hui guérir la maladie ni freiner son évolution. En revanche, des traitements très efficaces permettent de compenser l’insuffisance de dopamine dans le cerveau et d’améliorer les symptômes :
- la Levodopa est une molécule précurseur de la dopamine,
- les agonistes dopaminergiques sont des molécules possédant le même effet que la dopamine,
- les inhibiteurs de la COMT et de la MAO-B empêchent l’action de certaines enzymes naturelles qui dégradent la dopamine dans le cerveau.
Les enjeux de la maladie :
● Mieux comprendre les causes des mécanismes responsables de la dégénérescence neuronale et de l’apparition des symptômes est un objet de recherche important.
Les progrès réalisés en neurosciences ouvrent la voie à une meilleure compréhension de ces mécanismes.
● Il n’est pas possible aujourd’hui de faire le diagnostic avant l’apparition des premiers signes ni de prédire l’évolution de la maladie.
L’enjeu est de parvenir à identifier des marqueurs radiographiques ou biologiques de la neurodégénérescence, et des marqueurs pronostiques et prédictifs par une approche combinant informations génétiques, métaboliques physiologiques et cliniques.
● Améliorer l’efficacité des traitements, non seulement pour réduire les symptômes de la maladie, mais surtout pour ralentir sa progression, est un enjeu majeur.
Plusieurs stratégies sont en cours de développement : nouveaux médicaments, amélioration de la chirurgie, thérapie cellulaire, thérapie génique.
● Mieux accompagner les patients avec une prise en charge adaptée aux différents stades de la maladie, intégrant notamment des applications digitales pour les suivre au quotidien.