Nanotechnologies appliquées à la médecine - Etat des lieux et recommandations pour l’attractivité de la France
Les nanotechnologies appliquées à la médecine sont définies comme la recherche et le développement de technologies à l’échelle atomique, moléculaire ou macromoléculaire conduisant à la création de structures, dispositifs et systèmes dont la taille du composé actif est comprise entre 1 et 100 nm. Elles peuvent concerner également des éléments de taille supérieure (de l’ordre du micromètre) auxquels de nouvelles propriétés ont été conférées par leur miniaturisation. Ainsi, les liposomes, dont la taille moyenne avoisine 0,4 μmsont considérées comme des nanoproduits.
Les avancées des connaissances physiques et chimiques convergent maintenant avec les récentes avancées des sciences de la vie, pour initier de nouvelles démarches de recherche à l’échelle nanométrique, celle où précisément interagissent les molécules à l’intérieur de la cellule vivante.
L’étude Leem “Nanotechnologies appliquées à la médecine” montre que les avancées fructueuses de cette convergence scientifique à l’échelle du nanomètre dépendront largement de l’environnement économique, juridique, éthique… mis en place pour accueillir et accompagner cette révolution.
La France possède des atouts sur ce segment :
- des centres de recherche reconnus au plan international,
- des infrastructures dédiées à la recherche en nanotechnologies,
- 12 sociétés spécialisées, ce qui la place en deuxième position en Europe après l’Allemagne, mais devant la Grande-Bretagne.
Comme sur tous les secteurs porteurs d’innovation, la concurrence est acharnée, avec trois pôles (les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie) se disputant un marché qui pourrait atteindre 170 milliards de dollars en 2015.
Le périmètre de l’étude concerne les nanoproduits compris entre 1 et 500 nm.
En raison du poids du fichier de l'étude complète, ce dernier a été scindé en 3 partie pour téléchargement ci-dessous.