Journée mondiale de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France, après la maladie d'Alzheimer.
Elle se caractérise par la mort précoce des neurones à dopamine, présents dans une région particulière du cerveau : la substance noire.
La maladie de Parkinson est avant tout une maladie du mouvement, avec trois principaux signes : l’akinésie (lenteur dans la mise en œuvre et la coordination des mouvements), l’hypertonie (rigidité excessive des muscles) et des tremblements, survenant au repos. Mais la maladie s’accompagne également de symptômes non moteurs, comme les troubles du sommeil, les troubles cognitifs, la constipation, les douleurs, etc.
Lorsque les premiers signes de la maladie sont détectés, 50 à 70 % des neurones dopaminergiques sont déjà détruits.
Plusieurs facteurs de risque, à la fois génétiques et environnementaux, ont été identifiés ou sont suspectés (Santé publique France) :
L'âge est le principal facteur de risque de la maladie : la maladie de Parkinson est exceptionnelle avant l’âge de 50 ans ; sa fréquence augmente ensuite fortement avec l’âge.
L’exposition aux pesticides, principalement dans un cadre professionnel et agricole, est associée à un risque accru de maladie de Parkinson dans plusieurs études et méta-analyses.
En quelques chiffres1
25 000 nouveaux cas par an
175 000 personnes traitées en France en 2020
1,5 fois plus présente chez l’homme que chez la femme
Les enjeux de la maladie2
-Mieux comprendre les causes et les mécanismes responsables de la dégénérescence neuronale et de l’apparition des symptômes est un objet de recherche important.
Les progrès réalisés en neurosciences ouvrent la voie à une meilleure compréhension de ces mécanismes.
-Il n’est pas possible aujourd’hui de faire le diagnostic avant l’apparition des premiers signes, ni de prédire l’évolution de la maladie.
L’enjeu est de parvenir à identifier des marqueurs radiographiques ou biologiques de la neurodégénérescence, et des marqueurs pronostiques et prédictifs, par une approche combinant informations génétiques, métaboliques, physiologiques et cliniques.
-Améliorer l’efficacité des traitements, non seulement pour réduire les symptômes de la maladie, mais surtout pour ralentir sa progression, est un enjeu majeur.
-Mieux accompagner les patients avec une prise en charge adaptée aux différents stades de la maladie, intégrant notamment des applications digitales pour les suivre au quotidien.
- 1https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-ne…
- 2De nouvelles approches pour mieux lutter contre la maladie de Parkinson ? | Leem