Réaction du Leem en première lecture du PLFSS 2025
• Le nouveau gouvernement, dès sa nomination, a annoncé vouloir s’attaquer aux déficits budgétaires selon une formule « deux tiers d’efficience, un tiers d’impôts ».
• A ce stade, si les taxes et les baisses de prix sont bien visibles dans le PLFSS 2025, les mesures d’efficience sont pour le moins limitées et la clause de sauvegarde reste fixée à 1,6 milliard d’euros. On nous annonce par ailleurs un montant record d’efforts supplémentaires de l’ordre d’1 milliard d’euros sur les médicaments, alors même que nous avions proposé des mesures d’économies pour plus d’1 milliard qui n’ont à ce stade pas été reprises !
• Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous alertons sur la fragilisation de toute la chaine de valeur du médicament et de la souveraineté sanitaire. Et pour les Français, sur moins d’accès aux traitements du quotidien, aux innovations et un risque accru de pénuries.
• Un certain nombre de nos propositions (bon usage, délistage, avance des remises...) permettraient d’atteindre les objectifs fixés sans pénaliser les finances publiques et les acteurs du système de santé. Ces propositions reflètent l’engagement de notre secteur à participer aux efforts à fournir collectivement dans la situation actuelle, tout en mettant en place des dispositions qui relèvent du bon sens pour améliorer l’efficience de notre système de santé et de son financement.
• Certains arbitrages sont encore en cours, il est encore temps pour prendre des mesures responsables et efficientes, en faveur de la réduction des déficits : faisons mieux, avec moins !