Cancer
De quoi parle-t-on ?
Ces cellules cancéreuses peuvent former une tumeur maligne ou se propager à travers le corps.
Il existe plusieurs centaines de tumeurs malignes différentes.
Les cancers sont des maladies complexes, qui s'observent de la naissance aux âges extrêmes de la vie, le risque de développer un cancer augmentant avec l'âge.
Le traitement est par définition multidisciplinaire, associant chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie ou hormonothérapie, en fonction du type de cancer et de son stade de développement (local, locorégional ou disséminé à distance).
Enjeux
Détecter le cancer le plus précocement possible
Elargir l'arsenal thérapeutique
Développer la prévention
Anticiper les phénomènes de résistance des cellules malignes
Prévalence [1]
400 000 nouveaux cas chaque année en France
161 000 décès chaque année en France [2]
186 000 femmes
214 000 hommes
Cancers les plus fréquents : Côlon-rectum - Prostate - Poumon - Sein
1ère cause de décès devant les maladies cardiovasculaires
Principaux leviers
Constituer des bases de données structurées, partagées et accessibles
Associer mathématiciens, bio-informaticiens...
Mener une approche génétique rigoureuse et éthique
Modéliser les voies biologiques impliquées dans le cancer
En 2030 ?
Un nouvel atlas du cancer résumera toutes les connaissances dans une perspective thérapeutique et intégrative.
Médicaments en développement
3 463 essais cliniques à promotion industrielle [3] en cours en 2018
Fiche réalisée avec l'appui de Gilles Vassal, directeur de la recherche clinique à l'institut Gustave Roussy de Villejuif
Pour en savoir plus :
Comment débutent les cancers ?
Un cancer débute quand, dans une cellule, de nombreux dégâts microscopiques se sont accumulés sans être réparés. Devenue cancéreuse, la cellule va se multiplier de façon incontrôlée. Une tumeur maligne (masse de cellules cancéreuses) se constitue petit à petit dans l’organe de départ du cancer. La tumeur grandit et envahit les tissus voisins.
Comment s’étendent les cancers ?
Au fil de leurs multiplications successives, certaines cellules cancéreuses peuvent acquérir la capacité de s’échapper de leur tissu d’origine. Via les vaisseaux sanguins ou lymphatiques, elles peuvent alors coloniser d’autres organes et y fonder des cancers secondaires, appelés métastases.
Un cancer peut être dû à des facteurs externes (mode de vie, facteurs environnementaux ou professionnels, infections), ou internes (mutations héréditaires, hormones, dérèglement du système immunitaire, etc.). Ces facteurs de risque peuvent agir ensemble ou de façon successive, et enclencher ou favoriser le développement du cancer.
Souvent, plusieurs dizaines d’années séparent l’exposition à des facteurs externes et le déclenchement de la maladie.
Des études scientifiques concluent que seul 5 à 10 % des cas de cancer sont uniquement attribués à des facteurs génétiques contre 25 à 30 % au tabagisme, 30 à 35 % aux régimes alimentaires (dont l'alcool), 15 à 20 % aux infections, et 10 à 25 % à d'autres facteurs environnementaux (rayons ionisants, stress, activité physique insuffisante, pollution de l'environnement).
Ces chiffres sont en réalité trompeurs : comme toute pathologie, le cancer est le résultat d'une interaction complexe entre l'environnement et l'individu.
Or les recherches actuelles ont du mal à identifier des facteurs de risques génétiques uniquement liés à un facteur environnemental ou comportemental. (Source : Inserm).
Sources :
[1] Rapport INCa, 2017
[2] Observatoire du cancer. Institut Curie. 2017
[3] Base Innovation Leem, avril 2018