Sclérose en plaques
De quoi parle-t-on ?
La destruction de la myéline et de l'axone, à force de poussées répétées, perturbe la transmission de l'influx nerveux, pouvant provoquer une baisse de l'acuité visuelle, des difficultés motrices et/ou des troubles de la sensibilité (fourmillements).
Enjeux
Mieux comprendre les phases précoces de la sclérose en plaques
Protéger les axones (neuroprotection)
Reformer la gaine de myéline et restaurer la conduction électrique des neurones
Modifier le cours évolutif en traitant des formes infra-cliniques (syndrome radiologique isolé)
Prévalence [1]
100 000 malades en France
4 000 nouveaux cas par an en France
400 000 malades en Europe
2,3 millions de malades dans le monde
3 sur 4 sont des femmes
Principaux leviers
Immunothérapie : les lymphocytes jouent un rôle majeur dans le processus de démyélinisation
Imagerie moléculaire de pointe pour visualiser les perturbations de l'apport en énergie au niveau des neurones
Intelligence artificielle (algorithme pour suivre la progression de la maladie et les effets des médicaments)
Développement de molécules agissant sur la phase progressive de la maladie.
Deux voies :
- supprimer la composante inflammatoire très précocement
- favoriser la remyélinisation et la neuroprotection
En 2030 ?
L'identité SEP sera découpée en différentes maladies plus homogènes.
Le diagnostic et la surveillance de la maladie seront améliorés grâce aux progrès de l'IRM et à l'arrivée de biomarqueurs sanguins fiables.
Il n'est pas exclu que les techniques d'imagerie (PET-scan) soient utilisées en routine pour les traitements.
Il sera possible de modifier ou d'enrayer la forte progression de la maladie et la réparation de celle-ci pourra être effective.
Médicaments en développement [2]
262 essais cliniques en cours en 2021 dans le monde (dont 44 en France)
Fiche réalisée avec l'appui de David Brassat, PU-PH, service de neurologie au CHU de Toulouse
Sources :
[1] https://afsep.fr/
[2] Clinicaltrials.gouv