Carton rouge à la revue Prescrire ...
Non, les entreprises du médicament ne siphonnent pas les fonds publics pour la mise au point de nouveaux médicaments.
Le Leem tient à rappeler que 80 % d’un nouveau médicament, c’est du Développement financé majoritairement par les entreprises du médicament, les 20% restant, c’est de la Recherche dont une toute petite partie est financée par la recherche publique.
La revue Prescrire a beau prétendre le contraire, les financements privés jouent bien un rôle déterminant dans la recherche clinique en France.
De manière générale, arrêtons d’opposer financement privé et financement public, recherche publique et recherche privée, recherche académique et recherche fondamentale.
Les deux ne sont pas hermétiques, elles ne travaillent pas dos à dos. Recherche privée et recherche publique sont les deux faces d’une même pièce. Elles se fertilisent l’une et l’autre. Elles poursuivent un intérêt commun : la mise au point des meilleurs traitements pour les patients en France.
Parce que le développement d’un médicament est aujourd’hui de plus en plus complexe, il nécessite des collaborations scientifiques fortes et des échanges permanents avec des experts du médicament ayant un savoir-faire spécifique.
Aujourd’hui, l’innovation thérapeutique peut prendre la forme de partenariats entre public et privé, d’alliances, de collaborations, de fusions-acquisitions, d’accords de licence…
Certaines entreprises lancent même leur propre centre d'innovation ouverte ou leurs propres fonds de soutien à la recherche fondamentale.
Les entreprises du médicament peuvent aussi constituer des pools de chercheurs dans un domaine ciblé ou collaborer avec les chercheurs au stade des essais cliniques.
Sortons de cette guerre de tranchée idéologique dans laquelle veut nous mettre Prescrire. Nous formons un écosystème avec une seule priorité : l’accès des patients aux traitements.