Bon usage du médicament

Laurence Peyraut, Directrice générale du Leem, revient en vidéo sur les raisons de lancer la campagne sur le Bon usage du médicament. Près de la moitié des personnes de plus de 65 ans sont polymédiquées et prennent au moins cinq molécules par jour. Or, au-delà de cinq médicaments, le risque de survenue d’un événement indésirable, dû aux médicaments ou à leurs interactions, augmente significativement.

Pourquoi le Leem lance une campagne de communication sur le Bon usage du médicament ? Thierry Hulot, Président du Leem, y répond en vidéo.

Les médicaments sont faits pour soulager, prévenir, guérir. Mais, utilisés de manière inappropriée, ils peuvent avoir des effets délétères sur la santé des individus, l’environnement et les dépenses de l’Assurance Maladie. En 2024, les entreprises du médicament se sont engagées à mettre en place un nouveau plan d’actions favorisant « la sobriété médicamenteuse » au travers du bon usage.

Odoxa a réalisé pour le Leem, un sondage portant sur le rapport aux médicaments des personnes âgées. Il en ressort que les séniors considèrent qu’ils prennent trop de médicaments ; ils le savent et en parlent à leurs proches et à leurs médecins.

"Moins de médicaments, c'est médicamieux".

Laurence Peyraut, Directrice générale du Leem, était l'invitée de Fabien Guez dans l'émission "Check Up Santé" sur BFM Business, ce samedi 8 juin à 14h et dimanche 9 juin à 15h.

Laurence Peyraut, Directrice générale du Leem, sera l'invitée de Fabien Guez dans l'émission "Check Up Santé" sur BFM Business, samedi 8 juin à 14h et dimanche 9 juin à 15h.

Le 04 juin 2024, le Leem a organisé une conférence de presse sur le Bon usage du médicament.
A cette occasion, le plan d'actions des entreprises du médicament sur la polymédication des personnes âgées - population particulièrement exposée au risque de survenue d’évènements indésirables médicamenteux - a été présenté : actions de sensibilisation et d’accompagnement des professionnels de santé, mais aussi une campagne de communication grand public. Objectif : optimiser les prescriptions pour éviter, quand cela est possible, de dépasser le nombre de 5 médicaments.

Le guide du bon usage des médicaments après 65 ans.

Et si la recherche de sobriété faisait partie intégrante de la démarche de soin ? Entre nécessité médicale et économies de santé, cette notion – soigner mieux avec moins – s’invite aujourd’hui dans le débat. Juste prescription des produits de santé, bon usage des médicaments, lutte contre la iatrogénie, révision des traitements... c'est l’ensemble des acteurs de la santé qui doit se mobiliser. Lors d’une table ronde organisée le 21 mai par le Village des entreprises du médicament au salon SantExpo, cinq intervenants ont échangé sur ce sujet.